L’annonce est tombée la veille, en fin de soirée : le tracé de la 19e étape du Tour de France 2025, entre Albertville et La Plagne (Savoie), vendredi 25 juillet, a été raboté de près de 35 kilomètres. La « découverte, au sein d’un troupeau situé précisément dans le col des Saisies d’un foyer de dermatose nodulaire contagieuse touchant les bovins [qui] doit conduire à l’abattage des animaux », précisent les organisateurs de l’épreuve, est à l’origine de cette décision. Initialement, le peloton devait effectuer 129,9 kilomètres pour rallier la station de ski de La Plagne. Les coureurs ne franchiront donc pas le col des Saisies (13,7 kilomètres à 6,4 %, 1re catégorie) et rejoindront le parcours initial à Beaufort, pour un total ramené à 95 kilomètres.
La distance est relativement courte pour les coureurs de la Grande Boucle, mais la concentration de difficultés sur l’ensemble du parcours, jusqu’à l’ascension finale, rend cette étape particulièrement corsée. Cette journée est l’une des dernières occasions de bousculer le classement général et celui du meilleur grimpeur.
Sur les routes de Savoie, le peloton n’aura guère le temps d’observer les magnifiques paysages alpins, notamment aux abords de Beaufort, du lac de Roselend et à flanc de montagne dans le col du Pré (12,6 kilomètres à 7,7 %, hors catégorie). Cette terrible ascension en suit une autre dès le début de l’étape, à savoir la côte d’Héry-sur-Ugine (11,3 kilomètres à 5,1 %, 2e catégorie).
Après le passage au sommet du Cormet de Roselend (5,9 kilomètres à 7,7 %, 2e catégorie), une longue descente de plus de 20 kilomètres attend les coureurs, avant la redoutable ascension finale vers La Plagne (19,1 kilomètres à 7,2 %, HC), dernière arrivée au sommet de cette édition 2025.
De nombreux points seront distribués dans le cadre du classement du meilleur grimpeur à ceux qui franchiront en tête les différentes difficultés, et 10, 6 et 4 secondes de bonifications attendent les trois premiers de l’étape.