Après le départ de la 4e étape, à Amiens, ce mardi 8 juillet, à 13 h 35, les coureurs du Tour de France vont traverser une partie de la Somme, de l’Oise et de l’Eure avant d’arriver à Rouen, préfecture de la Seine-Maritime. Un redoutable enchaînement de côtes attend le peloton dans la partie finale de l’étape.
Sur le parcours de 174,2 kilomètres de cette quatrième étape, les 128 premiers promettent d’être plutôt calmes, sans difficultés majeures, sauf en cas de vent prononcé. Mais, à partir de la côte Jacques-Anquetil (3,5 kilomètres à 3,6 %, 4e catégorie), l’enchaînement de quatre difficultés de 4e et de 3e catégories sur une trentaine de kilomètres peut donner lieu à un sérieux affrontement entre coureurs.
Que ce soit dans la côte de Belbeuf (1,3 kilomètre à 9,1 %, 3e catégorie), dans la côte de Bonsecours (900 mètres à 7,2 %, 4e catégorie) devant la stèle Jean-Robic, dans celle de la Grand’Mare (1,8 kilomètre à 5 %, 4e catégorie) ou dans le final, avec la rampe Saint-Hilaire (800 mètres à 10,6 %, 3e catégorie), les meilleurs puncheurs du peloton auront matière à s’exprimer avant la descente longue de 5 kilomètres vers Rouen.
Les dernières ascensions pourraient aussi être un terrain favorable à des attaques pour les candidats à une belle place au classement général. Les sprinteurs pourraient éprouver des difficultés à suivre le rythme dans ce final, mais si l’un ou plusieurs d’entre eux parviennent à rester au contact de la tête de course, leurs chances de passer la ligne en vainqueur seront réelles. Réponse ce mardi vers 17 h 30.