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« Tous les jours, ils m’embêtent » : aux Puces de Saint-Ouen, haute tension entre commerçants et vendeurs à la sauvette

Espace PressePar Espace Presseoctobre 2, 2025
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« Tous les jours, ils m’embêtent » : aux Puces de Saint-Ouen, haute tension entre commerçants et vendeurs à la sauvette

  • La contrefaçon envahit les étals des Puces de Saint-Ouen, où chaque semaine se pressent près de 150.000 personnes.
  • Résultat : entre les commerçants officiels et les vendeurs à la sauvette, la tension est à son comble.
  • Regardez ce reportage du magazine de TF1 « Sept à Huit ».

Suivez la couverture complète

Sept à huit

Sacs à main et casquettes de marque de luxe, maillots de foot… Depuis plusieurs années, une partie des Puces de Saint-Ouen, situées aux portes de Paris, est gangrenée par les articles de contrefaçon importés de Chine ou de Turquie. Ici, tout est illégal, ce qui oblige les journalistes de « Sept à Huit » à filmer en caméra discrète dans le reportage, diffusé le week-end dernier sur TF1, à retrouver en tête de cet article. « Il n’y a pas de vrai dans ce marché », lance un vendeur de baskets qui a pignon sur rue. Un peu plus loin, ce sont des vendeurs à la sauvette qui interpellent les passants. Chaque bout de trottoir vaut de l’or. Même un smartphone à l’emballage impeccable est un faux. « En magasin, c’est 1.600 euros », dit-il, mais lui le vend à 600 euros, sans donner la vraie raison de cette baisse drastique.

Le plus grand marché de contrefaçon d’Île-de-France attire jusqu’à 150.000 personnes par week-end. Même des familles sont là pour faire leurs courses de rentrée. Comme Martin, Emma et leurs deux enfants, à la recherche d’une tenue pour le foot. Leur choix va se porter sur un tee-shirt du Real Madrid, vendu 20 euros. Neuf, c’est 110 euros l’unité. « À 20 euros, je pense qu’on va pouvoir en prendre deux », se satisfait le père de famille. « On sait qu’éthiquement, ce n’est pas top, mais il faut faire un choix entre notre éthique et notre budget », explique le couple. Le père poursuit ses achats avec une paire de baskets. « Ça, ça vaut à peu près 150 euros en magasin, si on achète les vrais. Là, à 40 euros, on se dit que c’est pas les vrais, ce qui veut dire que ça ne va pas durer longtemps non plus », tempère-t-il. En achetant ces articles, il risque jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende. Une peine rarement appliquée. Au total, la famille achètera 12 articles, tous issus de la contrefaçon, pour seulement 140 euros.

Une brigade spécialisée multiplie les contrôles

Mais derrière une ambiance décontractée et de bonnes affaires se cache en réalité une guerre de territoires. Omniprésents, les vendeurs de rues sont en effet accusés de faire une concurrence déloyale aux étals et de détourner la clientèle. Cet été, un règlement de comptes au Flash-Ball a même fait plusieurs blessés, dont l’un évacué à l’hôpital. Face à ces rixes à répétition, une brigade unique en France, spécialisée dans la contrefaçon, multiplie les contrôles. Mais pour faire condamner les vendeurs à la sauvette, il faut les prendre en flagrant délit de vente avec leurs marchandises. Et ce n’est pas chose facile. Bien souvent, quand les policiers arrivent, les tables pliantes des vendeurs sont vides. Sans marchandise, ils ne risquent rien. 

L’un d’eux n’a pas eu cette chance. La brigade l’a surpris en train de cacher un carton rempli de fausses casquettes. Au total, 122 articles saisis. Un maigre butin comparé au volume immense de contrefaçons sur le marché. « Quand on fait des petites saisies comme ça, en gros, le vendeur, il a juste perdu sa journée. Donc ça le dissuade de pas revenir le lendemain matin, parce que là, financièrement, c’est pas très intéressant. À la longue, ça les use, et après, ils reviennent plus. En fait, c’est une guerre d’usure un petit peu entre eux et nous », indique une policière. Relâché après une garde à vue de 48 heures, le prévenu risque jusqu’à 4 ans d’emprisonnement et 400.000 euros d’amende. 

Dès que vous partez, la police, les autres, ils arrivent et me cassent tout

Une commerçante victime des vendeurs à la sauvette

Les premières victimes de cette guerre du faux, ce sont les commerçants officiels qui ne vendent pas de contrefaçons et payent leur emplacement. Isabelle s’acquitte de 10 euros par jour pour son petit étal de sous-vêtements. Elle est régulièrement victime de pression. « Le placier, il m’a bien placée, 4 mètres. Mais dès que vous partez, la police, les autres, ils arrivent et me cassent tout. On me renverse ma table. Ils me disent : ‘non, partez d’ici, c’est pas votre place’. Je dis : ‘Moi, je suis en règle. Je suis une commerçante. Vous, vous travaillez à la sauvette’. J’ai les papiers, l’assurance, le K.Bis, la carte commerçante, j’ai tout ce qu’il faut », se plaint-elle auprès des policiers, ajoutant : « Tous les jours, ils m’embêtent. Tous les jours ». Et lorsque l’agent lui répond qu’elle peut porter plainte, la commerçante rétorque : « Ici, quand on parle à quelqu’un, ils viennent tous. Et c’est ça, la peur !« 

Aux Puces de Saint-Ouen, ils sont des dizaines de commerçants officiels à se plaindre de l’agressivité des vendeurs à la sauvette et de leur comportement imprévisible. Souvent armés, nombre d’entre eux seraient sous l’emprise de stupéfiants. Avec leur valise et leur pas rapide, deux jeunes hommes attirent l’attention des policiers, car cette partie des Puces, le marché Paul-Bert, est plutôt fréquentée par des Parisiens et des touristes étrangers. Ils sont aussitôt contrôlés. Lors de la palpation, l’un d’eux sort un médicament de sa poche. « Je suis malade », assure-t-il. Mais l’agent s’aperçoit que ce sont des comprimés soumis à une ordonnance délivrée par des médecins. « C’est des médicaments qui servent pour les crises d’épilepsie. En fait, c’est devenu un trafic de drogue. Avec ça, ils sont complètement shootés. La preuve, on a du mal à communiquer avec eux. On leur pose des questions et ils répondent complètement à côté de la plaque », argue-t-il. Les policiers ne trouvent rien d’autre de suspect sur eux. Les pilules sont confisquées. 

Malgré une présence policière dissuasive, les vendeurs à la sauvette continuent d’occuper le terrain chaque week-end, car très souvent, cette activité illégale représente leur seul moyen de subsistance. La majorité d’entre eux travaillent pour des réseaux, des organisations structurées qui importent et vendent des tonnes de contrefaçons. Les policiers tentent de les démanteler, mais les enquêtes prennent beaucoup de temps. D’autant que ces réseaux savent comment échapper aux contrôles. « C’est difficile pour nous d’arriver et de voir encore les vendeurs sur place. C’est un gros business, donc forcément, ils mettent les moyens pour la sécurité », note un agent. 

Mais pourquoi ne pas fermer les boutiques qui vendent de la contrefaçon ? « On pourrait saisir, fermer. Mais juridiquement, ça fait beaucoup de paperasse pour pas grand-chose. Il faut que j’appelle un serrurier et il faut tout saisir. Nous, on n’a pas le matériel adapté pour saisir autant de marchandises et le faire sur des centaines de commerces. Sans le gérant, en fait, ça n’a pas d’intérêt pour nous. Le plus intéressant, c’est de l’identifier et qu’il réponde de ses actes, qu’il y ait une réponse pénale », avoue une brigadier-chef. En poste aux Puces depuis 10 ans, elle n’est pourtant pas découragée. Elle souhaite rester ici pendant encore plusieurs années.


La rédaction de TF1info | Reportage « Sept à Huit » : Jules PILORGE

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