Pleurs et cris de joie à Tel-Aviv après la libération d’otages de Gaza
Certains crient de joie, d’autres fondent en larmes sur la « place des otages » à Tel-Aviv dimanche en fin d’après-midi à l’annonce de la libération de trois Israéliennes otages dans la bande de Gaza, au premier jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Des écrans géants ont été installés sur ce haut lieu de la mobilisation pour la libération des personnes prises en otage lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.
Pendant une longue attente, la foule qui s’était formée au cours de l’après-midi a retenu son souffle alors que les télévisions annonçaient sur les écrans l’imminence de la libération. Des centaines de regards inquiets fixent les écrans montrant des combattants armés de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, masqués, tentant de contrôler une autre foule, rassemblée dans la ville de Gaza pour assister à la remise des otages à la Croix-Rouge.
Dès que les trois silhouettes des jeunes femmes retenues dans la bande de Gaza apparaissent passant d’une voiture du Hamas à un 4 × 4 du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), une vague d’applaudissements les accueille.
Au milieu de téléphones filmant la scène, quelques personnes pleurent à chaudes larmes et d’autres trépignent d’exultation. Les acclamations reprennent lorsque le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, confirme que les trois jeunes femmes sont enfin arrivées en Israël après 471 jours de captivité.
A côté des écrans, une grande horloge affiche chaque seconde passée depuis la prise d’otages. Les chiffres continuent à défiler pour les plus de 90 personnes encore détenues dans la bande de Gaza.