La boutique Louis Vuitton du boulevard Saint-Germain a de nouveau été braquée ce lundi.
À l’aube, une voiture-bélier s’est encastrée dans la vitrine.
Trois malfaiteurs ont volé des accessoires de luxe avant de prendre la fuite.
Trois fois en neuf mois. Après un braquage en septembre 2024 et un autre deux mois plus tard, en novembre 2024, la boutique Louis Vuitton située 170, boulevard Saint-Germain dans le 6ᵉ arrondissement de Paris a une nouvelle fois fait l’objet ce lundi d’un braquage à la voiture-bélier, a appris la rédaction de LCI-TF1 de sources policières.
Ainsi, vers 5h15, une voiture s’est encastrée dans la vitrine du magasin. Trois malfaiteurs ont ensuite fait main basse sur plusieurs articles de luxe avant de prendre la fuite à bord d’une berline grise de marque Audi A4 immatriculée avec des plaques italiennes.
Un gyrophare sur le pare-brise
Selon ces mêmes sources policières, les malfaiteurs se seraient même faits passer pour les forces de l’ordre, ayant pris soin, avant de se faire la belle, de déposer gyrophare le pare-brise de leur véhicule. Les caméras de la préfecture de police de Paris ont pu filmer ensuite une partie de leur trajet, avant de perdre leur trace.
Ainsi, ces derniers seraient d’abord partis en direction du pont de Sully dans le 4ᵉ arrondissement avant de rejoindre l’autoroute A4. Ils étaient toujours recherchés ce lundi en fin de matinée.
Concernant les deux précédents braquages, comme l’avait révélé TF1, trois personnes soupçonnées dans les braquages de cet automne, ont été mises en examen mi-janvier Paris et placées en détention provisoire. On ignore si cette nouvelle équipe connaissaient les autres malfaiteurs incarcérés ou non.
Une enquête ouverte
Sollicité par TF1info ce lundi matin sur cette nouvelle affaire, le parquet de Paris n’avait pas répondu à notre demande.
Le maire du 6e, Jean-Pierre Lecoq, nous confie regretter ces braquages à répétition, mais assure ne pouvoir malheureusement rien faire. « Seul le service de sécurité de Louis Vuitton peut prendre des mesures de sécurité pour empêcher ces braquages. Malheureusement, nous n’avons pas les moyens et la possibilité de mettre des caméras partout sur le boulevard. Encore moins des policiers », insiste l’édile.