Le président américain, Donald Trump, et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, sont convenus lors de leurs discussions à Washington, mercredi 21 mai, de renforcer le commerce bilatéral et les investissements, a annoncé jeudi la présidence sud-africaine.
Les deux dirigeants sont convenus « de renforcer les liens commerciaux bilatéraux, d’augmenter les investissements pour un bénéfice mutuel et de forger une collaboration dans les échanges technologiques », a déclaré dans la soiré un communiqué de Pretoria, pour qui la visite de M. Ramaphosa aux Etats-Unis a été un succès.
Le président de l’Afrique du Sud, « s’est félicité de l’ouverture prochaine des négociations commerciales entre l’Afrique du Sud et les Etats-Unis par l’intermédiaire de leurs équipes respectives de négociateurs », a précisé le texte.
Le maintien des liens commerciaux, une priorité de M. Ramaphosa
L’entretien à huis clos à la Maison Blanche a été précédé d’une réunion tendue, retransmise en direct, au cours de laquelle M. Trump a fait diffuser une vidéo qui, selon lui, prouve qu’un génocide est perpétré contre les Blancs en Afrique du Sud.
Cette vidéo qui a jeté un froid, truffée d’erreurs et d’inexactitudes, était destinée à soutenir l’offre d’accueil aux Etats-Unis, avec le statut de réfugiés, faite par M. Trump à des fermiers blancs, ce qui a suscité la colère du gouvernement sud-africain.
Les liens entre les deux nations se sont détériorés depuis que Donald Trump a pris ses fonctions en janvier : il a menacé l’Afrique du Sud de lui imposer des droits de douane élevés et a expulsé son ambassadeur.
M. Ramaphosa était accompagné par quatre ministres, dont John Steenhuisen, ministre de l’agriculture et chef de l’Alliance démocratique (pro-entreprise), l’un des principaux partis du gouvernement d’unité nationale.
Le maintien des liens commerciaux avec les Etats-Unis était une priorité pour M. Ramaphosa, les Etats-Unis étant le deuxième partenaire commercial de son pays, après la Chine.