Pour la première fois depuis sa victoire à la présidentielle américaine, Donald Trump a parlé avec le président russe Vladimir Poutine.
Au cours d’un échange téléphonique, qui s’est tenu jeudi 7 novembre, le président élu américain lui a demandé de « ne pas intensifier la guerre en Ukraine ».
Ils ont aussi évoqué la recherche de la paix en Europe.
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Guerre en Ukraine : un conflit sans fin
Donald Trump et Vladimir Poutine se sont parlé. Le président élu américain s’est entretenu par téléphone avec son futur homologue russe, jeudi 7 novembre, deux jours après sa victoire par K.-O. dans les urnes face à Kamala Harris. Une première prise de contact, avec comme thème central la guerre en Ukraine , conflit sans fin qui va rentrer dans sa troisième année le 24 février prochain.
« Au cours de cet appel, que Trump a passé depuis son hôtel en Floride, il a conseillé au président russe de ne pas intensifier la guerre en Ukraine », ont rapporté, dimanche 10 novembre, des sources anonymes dans les colonnes du Washington Post (nouvelle fenêtre). Le 47ᵉ président des États-Unis, qui succédera à Joe Biden en janvier 2025 , a mis en garde le chef du Kremlin, en lui rappelant « la présence militaire importante de Washington en Europe ».
Une première prise de contact
« M. Trump a exprimé son intérêt pour des conversations de suivi pour discuter de la résolution de la guerre en Ukraine bientôt », ont ajouté ces sources proches du dossier d’après le quotidien. Durant la campagne électorale américaine, le candidat républicain avait martelé qu’il trouverait une solution pour mettre fin à la guerre « en 24 heures » , mais sans jamais expliquer réellement comment il y parviendrait.
Après la conquête de la Maison-Blanche par Donald Trump, Vladimir Poutine s’était signalé en se disant être prêt à reprendre contact avec lui. « Si quelqu’un veut reprendre contact, cela ne me dérange pas. Je suis prêt », avait-il affirmé lors d’un forum, avant de « le féliciter pour son élection à la présidence des États-Unis. »
Le Kremlin a dit, lui, voir des « signaux positifs » venant de son futur interlocuteur. « Trump, pendant sa campagne électorale, a dit qu’il perçoit tout cela (le conflit en Ukraine, ndlr) via des accords. Et qu’il peut obtenir un accord qui amène à la paix », a affirmé, dimanche, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Il parle de paix, pas de confrontation, pas de volonté d’infliger une défaite stratégique à la Russie, ce qui le distingue favorablement de l’administration actuelle », a-t-il poursuivi. Reste à voir, selon lui, si Donald Trump « s’en tiendra à ses déclarations » de campagne.