Des stickers disposés en ligne. Une dizaine de personnes réunies malgré le froid. Quelques salariés d’Ubisoft profitent, jeudi 12 décembre, du piquet de grève des employés d’un autre studio de jeu vidéo français, Don’t Nod, pour continuer à parler de leur mobilisation. Près de deux mois viennent de s’écouler depuis la grève nationale des 15, 16 et 17 octobre à Ubisoft. Depuis, rien n’est réglé. Le motif ? Le retour exigé par la direction à trois journées de présentiel au minimum au sein de l’entreprise, alors qu’une partie de ses employés s’est habituée à plusieurs jours de télétravail par semaine. Au total, plus de 700 salariés se sont mis en grève pendant ces trois jours, sur les 4 000 que compte l’entreprise en France et les 21 000 à l’étranger.
Au sein d’Ubisoft, une charte mise en place par la direction en 2020 permet jusqu’à trois jours de télétravail, voire un « travail à distance jusqu’à 100 %, en accord avec les RH et le manageur », précise Vincent Cambedouzou, délégué du syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo de Paris. Une décision qui a « permis à plusieurs employés d’adapter leur vie professionnelle à leur vie privée », ajoute le syndicaliste.
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