Le président iranien Massoud Pezeshkian a, une fois de plus, incité Israël à accepter un cessez-le-feu au Liban et à Gaza.
Le cas échéant, Téhéran pourrait revoir « l’intensité et la nature » de sa réponse après les frappes de l’État hébreu du 26 octobre dernier.
Un premier pas vers la désescalade ? L’Iran « ne laissera aucune agression contre sa souveraineté et sa sécurité sans réponse« , a répété dimanche le président iranien Massoud Pezeshkian, en référence notamment aux frappes israéliennes sur le pays menées le 26 octobre dernier. Toutefois, si l’État hébreu « accepte un cessez-le-feu et cesse de massacrer les populations opprimées et innocentes de la région, cela pourrait influer sur l’intensité et la nature de notre réponse », a-t-il assuré, cité par l’agence de presse officielle Irna.
Cette déclaration survient au lendemain de celle du guide suprême iranien, Khamenei (nouvelle fenêtre). « Les ennemis, à la fois les États-Unis et le régime sioniste, doivent savoir qu’ils recevront certainement une réponse cinglante à ce qu’ils font contre l’Iran et le front de la résistance », a-t-il affirmé.
Pour rappel, Israël est en guerre contre le Hezbollah au Liban et le Hamas palestinien à Gaza, deux mouvements alliés de l’Iran. Dans ce contexte, le 1ᵉʳ octobre, la république islamique a lancé des dizaines de missiles sur son ennemi israélien. Une manière de répondre à l’assassinat des dirigeants de ces deux mouvements paramilitaires. Cette attaque a entraîné une riposte de l’État hébreu, qui a envoyé des avions de combat mener des frappes sur des sites militaires iraniens trois semaines plus tard.