A un peu plus d’un mois de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) à Nice, du 9 au 13 juin, difficile de percevoir ce que l’exécutif français veut faire de cet événement. Une réunion au sommet avec une déclaration finale ambitieuse pour afficher une volonté commune face aux Etats-Unis de Donald Trump ? Ou un rendez-vous qui permettra d’avancer sur quelques sujets comme la pollution et la pêche illégale, mais sans ambition mondiale ? « Entre le contexte géopolitique très nerveux et la fébrilité économique, c’est une réunion très complexe à organiser et surtout à prévoir. Nous avançons sur du sable », confie une source diplomatique, alors qu’on ne sait toujours pas combien de chefs d’Etat feront le déplacement.
Lundi 5 mai, la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a réuni le Comité France Océan, qui rassemble une centaine de représentants des organisations non gouvernementales (ONG) et des scientifiques. En amont de l’UNOC, l’objectif était de partager, « avec l’ensemble des acteurs, l’état [des] réflexions dans une période très importante pour les sujets maritimes ».
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