Donald Trump a pesté, samedi, contre les droits de passage « ridicules » que paient les navires américains pour emprunter le canal de Panama.
Fustigeant l’influence chinoise, le président élu des États-Unis a menacé de reprendre le contrôle de la voie maritime, où passe quelque 5% du trafic mondial.
« Cette arnaque totale de notre pays cessera immédiatement », a-t-il promis, en référence à son retour prochain à la Maison Blanche.
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Élection américaine : Donald Trump élu
La diplomatie trumpiste à l’œuvre. Alors qu’il sera investi le 20 janvier (nouvelle fenêtre) prochain, Donald Trump prépare déjà le terrain pour sa future administration. Le président élu des États-Unis s’en est pris, samedi 21 décembre, aux droits de passage, selon lui, « ridicules » auxquels sont astreints les navires américains empruntant le canal de Panama (nouvelle fenêtre), voie de navigation entre les océans Atlantique et Pacifique.
Laissant entendre que la Chine exerce une influence sur la voie maritime, essentielle pour les entreprises et les intérêts américains, il a menacé d’exiger la reprise de son contrôle. « Notre marine et notre commerce sont traités de manière particulièrement injuste (…) Les droits (de passage) que font payer le Panama sont ridicules », a écrit le futur locataire de la Maison Blanche sur sa plateforme Truth Social (nouvelle fenêtre). « Cette arnaque totale de notre pays cessera immédiatement. »
Le contrôle du canal de Panama, achevé par les États-Unis en 1914, a été entièrement rendu au pays d’Amérique centrale en 1999, en vertu d’un accord signé par le président démocrate Jimmy Carter en 1977. « C’était seulement au Panama de le gérer, pas à la Chine ou à qui que ce soit d’autre, a dénoncé le milliardaire. Nous ne le laisserions ni le laisserons JAMAIS tomber entre de mauvaises mains ! »
Nous ne le laisserons JAMAIS tomber entre de mauvaises mains !
Nous ne le laisserons JAMAIS tomber entre de mauvaises mains !
Donald Trump, président élu des États-Unis
Si le Panama n’est pas en mesure de garantir « le fonctionnement sûr, efficace et fiable » de cette voie maritime, « nous exigerons alors que le canal de Panama nous soit restitué, en totalité, et sans discuter », a réclamé un Donald Trump vindicatif. Les autorités panaméennes n’avaient pas réagi dans l’immédiat à sa publication.
Selon des estimations, quelque 5% du trafic maritime mondial emprunte le canal de Panama, qui permet aux navires voyageant notamment entre l’Asie et la côte est des États-Unis d’éviter un long et périlleux détour par l’extrémité méridionale de l’Amérique du Sud. En octobre dernier, l’Autorité du canal avait annoncé avoir enregistré un chiffre d’affaires de près de cinq milliards de dollars (4,8 milliards d’euros) durant l’année fiscale écoulée.