L’Autriche aussi se déclare prête à accueillir Vladimir Poutine pour une rencontre avec Volodymyr Zelensky
Outre la Suisse, l’Autriche a proposé d’accueillir le président russe, Vladimir Poutine, malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) le visant, pour un sommet avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.
« Si les négociations ont lieu à Vienne, nous prendrons contact avec la CPI » afin de « clarifier la question » et de « permettre au président Poutine d’y participer », a annoncé le chancelier Christian Stocker, dans une déclaration transmise aux médias, rappelant « la longue tradition » en la matière de Vienne, hôte de nombreuses organisations internationales (OPEP, AIEA, OSCE…).
Les deux options pourraient cependant ne pas être du goût du Kremlin. Moscou boude la Suisse, qui a décidé d’infliger les sanctions imposées par l’Union européenne (UE) depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, en 2022.
Les liens se sont de même notablement dégradés depuis ces dernières années entre Moscou et Vienne. Grâce à sa position de pont entre les blocs acquise durant la guerre froide, l’Autriche, pays neutre membre de l’UE mais pas de l’OTAN, entretenait auparavant de bonnes relations avec la Russie.
Les dernières discussions russo-ukrainiennes bilatérales ont eu lieu à Istanbul, en Turquie, qui, malgré son appartenance à l’Alliance atlantique, est jugée plus amicale par Moscou.
