Le 12 avril 1975, Freda Josephine McDonald dite Joséphine Baker meurt à Paris. Trois jours après un spectacle à Bobino, grand lieu du music-hall, où elle se produisait depuis quelques semaines. C’est par l’évocation de ses obsèques que débute La Revue arc-en-ciel, création du Hall de la chanson, consacrée à la danseuse, chanteuse, actrice et meneuse de revue, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri).
En fond de scène et sur ses côtés, des rideaux de fils sur lesquels sont projetées images d’actualités, photographies, formes, traitées pour devenir comme des peintures. Sur scène, quatre musiciens (piano, guitare, basse, batterie), six interprètes (quatre jeunes femmes et deux jeunes hommes) qui chantent, dansent, incarnent Joséphine Baker.
Sans suivi chronologique, l’on va des obsèques aux débuts scéniques dans les années 1920. Son engagement auprès de la Résistance – lors de ses tournées et déplacements d’artiste, elle transmet des documents – est traité après sa participation à la Marche de Washington du 28 août 1963 auprès de Martin Luther King (1929-1968). Ici, son mariage en 1947 avec le compositeur et chef d’orchestre Jo Bouillon (1908-1984) a lieu avant son enfance, quand elle dansait dans les rues de Saint-Louis.
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