Avec ses profils de parcours différents à chaque étape, La Grande Odyssée VVF s’avère très technique.
La course de chiens de traîneau est néanmoins devenue incontournable pour les mushers.
La compétition se poursuit au cœur des Alpes françaises.
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La Grande Odyssée VVF : l’aventure grandeur nature
Aucune étape de La Grande Odyssée VVF ne se ressemble, ce qui rend cette course de chiens de traîneau très technique. Les mushers en compétition le confirment : « C’est une course à étapes, qui a un petit peu tous les profils » selon Cindy Duport. « Ça peut aller du parcours avec très peu de dénivelé, plutôt type nordique, jusqu’au parcours avec gros dénivelé, type alpin » poursuit Cécile Durand.
Des parcours qui demandent de changer régulièrement les attelages
Autre particularité de La Grande Odyssée VVF, « il y a des étapes de nuit, des étapes de jour » raconte Clément Raux. Et il y a aussi les distances parcourues en fonction des étapes : « Ce sont des parcours qui varient aussi en distance, plus ou moins longues » enchaîne Jean Combazard, qui connaît bien la compétition pour y participer une 18ᵉ fois cette année.
Avantage ou inconvénient de ces différentes caractéristiques, les mushers doivent « adapter notre attelage » estime Yohann Henry qui ajoute que cela nécessite de « mettre différents types de chiens » en fonction des parcours. « On va mettre plutôt des chiens qui vont être un peu tracteurs sur des profils très durs. Et puis on va mettre des chiens plus rapides sur des profils beaucoup plus plats. »
Le chien doit être bon sur tous les parcours
Gaël Brossette rappelle que La Grande Odyssée VVF, « c’est une course qu’il ne faut pas prendre à la légère. Il faut avoir une préparation adéquate ». « Le chien doit être bon partout, aussi bien en vitesse qu’en puissance, que techniquement aussi, explique Jean Combazard, parce qu’il y a des fois où les virages ne sont pas faciles. » C’est certainement pour ce côté technique que les mushers sont au rendez-vous depuis 20 ans : « Si on revient, c’est parce que la course est belle, elle serait facile, on n’aurait pas le même engouement de venir sur cette course » conclut Gaël Brossette.