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Une décision « à double versant » : que pourrait changer la reconnaissance de la Palestine par la France ?

Espace PressePar Espace Pressejuillet 26, 2025
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  • Le président français a annoncé jeudi sa volonté de reconnaître l’État de Palestine en septembre, lors d’une conférence internationale coprésidée par Paris.
  • Un signal clair envoyé à Israël, dont l’offensive militaire à Gaza fait l’objet de critiques de plus en plus vives.
  • En ouvrant cette « voie très difficile », le chef de l’État tente un défi épineux, mais pas forcément perdu d’avance.

Suivez la couverture complète

Israël et le Hamas en guerre

Le projet était déjà sur la table depuis des mois, mais Emmanuel Macron vient de lui donner un soudain coup d’accélérateur. Tandis que les cris d’alarme se multiplient quant à la situation humanitaire à Gaza (nouvelle fenêtre), le président français a annoncé jeudi 24 juillet que Paris reconnaîtra l’État de Palestine en septembre (nouvelle fenêtre), lors d’une conférence internationale portant sur la solution à « deux États » (nouvelle fenêtre). Un geste fort, au nom de « l’engagement historique » de la France « pour une paix juste et durable au Proche-Orient », a-t-il lancé, s’attirant rapidement les foudres d’Israël et de son allié américain.

Dans le droit international, un État est libre de reconnaître un autre comme tel, un choix souverain que 148 pays ont déjà adopté concernant la Palestine (nouvelle fenêtre). Concrètement, cela implique notamment de renforcer les liens entre deux capitales. « Il existe déjà des relations de nature diplomatique avec la France, mais désormais, elles vont être institutionnalisées avec l’ouverture d’une ambassade en bonne et due forme. Inversement, Paris va renforcer sa représentation diplomatique à Ramallah », décrit pour TF1info Béligh Nabli, professeur des universités en droit public et auteur de Relations internationales. Droit – Théorie – Pratique (Éditions Pedone).

Un « moment opportun » pour « essayer de sortir de l’ornière de l’impuissance »

L’enjeu n’est pas tant d’acter l’existence d’un État palestinien de fait, sans pouvoir central, avec une Autorité palestinienne affaiblie face au Hamas, tandis que Tel-Aviv impose un blocus à Gaza et que ses colons gagnent du terrain en Cisjordanie. La décision est surtout importante par son « double versant », note l’expert : « par ricochet, on peut l’interpréter comme une forme de sanction diplomatique à l’égard d’Israël », explique-t-il. L’État hébreu, qui rejette toute reconnaissance de l’État palestinien, a d’ailleurs rapidement accusé Emmanuel Macron de faire le jeu du Hamas (nouvelle fenêtre), ce dont s’est défendu Paris. Au-delà du « pur symbole », le geste a une vraie « portée politique », appuie le spécialiste.

Emmanuel Macron avait déjà évoqué cette reconnaissance au printemps (nouvelle fenêtre), à l’approche de la conférence internationale aux Nations unies, coprésidée avec l’Arabie saoudite, qui devait se tenir en juin, finalement repoussée à septembre en raison de la guerre entre Israël et l’Iran. Il demandait à l’époque que « tous ceux qui défendent la Palestine (puissent) reconnaître à leur tour Israël », mais semble finalement prêt à sauter le pas avant même d’obtenir cette contrepartie. 

Cette accélération paraît bien liée à l’urgence de la situation à Gaza, où Israël est accusé de « crime de guerre » par l’ONU, en utilisant l’accès à « la nourriture à des fins militaires » (nouvelle fenêtre). À cela s’ajoute aussi le vote par le Parlement israélien cette semaine d’une motion non contraignante exhortant le gouvernement à annexer la Cisjordanie (nouvelle fenêtre), actant de fait le rejet de tout État palestinien.

« La voie que prend aujourd’hui Israël est celle du désastre : c’est déjà une catastrophe absolue, un déni d’humanité. Emmanuel Macron ouvre une autre voie, celle d’un règlement politique en revenant à la solution à deux États », estime Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des universités et spécialiste de la question palestinienne, coauteur de l’ouvrage Atlas des Palestiniens : Itinéraire d’un peuple sans État (éditions Autrement). « Il essaie de reprendre la main, de démontrer que la France n’existe pas que comme spectatrice dans ce conflit, mais bien comme actrice, abonde Béligh Nabli. C’était un moment opportun, pour essayer de sortir de l’ornière de l’impuissance et de la résignation, dans un moment international de désarroi ». 

Face au blocage américain, une carte encore à jouer ?

L’annonce d’Emmanuel Macron tranche de fait avec le comportement du bloc occidental, dont la majorité des pays refusent pour l’heure de reconnaître l’État de Palestine, une marche franchie par près de 75% des 193 États membres de l’ONU. Par ailleurs, l’Union européenne n’a pour l’heure pris aucune sanction contre Israël. La semaine passée, les chefs de diplomatie des 27, très divisés sur ce sujet, ont renvoyé à plus tard une possible révision de l’accord d’association qui les lie à Tel-Aviv (nouvelle fenêtre). 

Dans ce contexte, la voix de la France, membre du G7 et membre permanent du Conseil de l’ONU, peut peser. « Elle a un statut à part, sa décision a une portée politique et diplomatique plus forte que d’autres pays européens qui ont récemment fait le même choix, comme l’Espagne ou l’Irlande », relève Béligh Nabli. À l’échelle de l’UE, « sa position va nourrir un peu plus cette pression qui pèse sur les 27 », veut-il croire. 

Si Emmanuel Macron réussit in fine à produire une dynamique, il aura réussi son coup diplomatique

Béligh Nabli, professeur des universités en droit public

Reste que plusieurs voisins européens restent réticents, à commencer par l’Allemagne, liée par son histoire à Israël. De manière générale, le poids des États-Unis peut aussi paralyser de nombreux partenaires du Vieux Continent. « Prendre une décision contre Israël sera interprétée par Donald Trump comme une décision anti-américaine, c’est aussi simple que ça », souligne l’expert. Comme pour torpiller d’emblée l’initiative de septembre, Donald Trump a d’ores et déjà affirmé ce vendredi que la déclaration d’Emmanuel Macron « ne changera rien » (nouvelle fenêtre). Et sur le terrain, les frappes perdurent et les États-Unis continuent de fournir massivement Israël en armement. « La clé dépend d’abord et avant tout de l’administration américaine », concède Béligh Nabli. 

Si cette annonce ne devrait donc rien changer pour l’heure à la réalité concrète des Gazaouis, la France a tout de même encore une carte à jouer pour maintenir l’horizon d’une solution à deux États, de l’avis des experts. À l’approche de la conférence de septembre, « il va falloir vraiment travailler, pour ne pas faire un coup d’épée dans l’eau », insiste le professeur. « Mais si Emmanuel Macron réussit in fine à produire une dynamique, il aura réussi son coup diplomatique », ajoute-t-il, d’autant que le gouvernement israélien, lui, « n’a jamais été aussi affaibli sur la scène internationale ». 

« Le chef de l’État sera accompagné et soutenu par l’Arabie saoudite, et sans doute quelques autres pays arabes », anticipe de son côté Jean-Paul Chagnollaud. De manière générale, le spécialiste reconnaît que le président « prend des risques », sur cette « voie très difficile ». « Mais au moins, on montre qu’elle existe, même si cela ne veut pas dire qu’on ira jusqu’au bout. Et ça, c’est décisif, insiste-t-il. Le seul moyen de savoir si cela marchera, c’est d’essayer. » Une réunion au niveau ministériel sur l’avenir de l’État palestinien se tiendra lundi et mardi à New York, l’occasion de lancer justement un premier ballon d’essai.


Maëlane LOAËC

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