Merci pour cette première question, qui rappelle que Paul Auster a aussi, d’abord, été un grand lecteur de poésie et un poète lui-même. Dans sa jeunesse, lors de ses séjours à Paris, il a rencontré des poètes comme Jacques Dupin et André du Bouchet, qui l’ont marqué. Il a traduit en anglais de la poésie française. Et il a signé une demi-douzaine de recueils de poésie. Cet amour des mots, de leur sonorité, se lit à mon sens aussi dans ses romans. Il y utilise une langue très simple et belle, parfois très poétique. C’est peut-être ce qui fait au bout du compte le sortilège Auster : une langue magnifique et un art de la narration puissant.
Articles Liés
2024 © Le Méridien. Tous droits réservés.