Les prix du pétrole ont progressé, mardi, alors que les opérateurs craignent une intensification des attaques ukrainiennes sur les infrastructures pétrolières russes susceptibles de freiner l’offre. Le prix du baril de brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, a gagné 1,53 %, à 68,47 dollars. Son équivalent américain, le baril de west Texas intermediate, pour livraison en octobre, a connu une hausse de 1,93 %, à 64,52 dollars.
« Les attaques ukrainiennes contre les infrastructures russes commencent à s’accumuler », commente auprès de l’Agence France-Presse John Kilduff, d’Again Capital. « Cela pourrait potentiellement réduire la production de pétrole russe (…) et nous pourrions finalement perdre une partie de cet approvisionnement sur le marché mondial », ajoute l’analyste.
Selon plusieurs sources, le port de Primorsk (🚩), le plus grand site d’exportation de pétrole de Russie, aurait été ciblé. « En conséquence, le chargement des pétroliers dans le port a dû être suspendu », explique Carsten Fritsch, de Commerzbank.