Vainqueur du Vendée Globe 2004-2005, et 3e en 2008-2009, le Finistérien Vincent Riou, 53 ans, partage son analyse à l’arrivée de la 10e édition de cette course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance remportée, mardi 14 janvier, par Charlie Dalin.
Charlie Dalin (Macif-Santé-Prévoyance) vient de s’imposer dans la 10e édition du Vendée Globe, au terme de soixante-quatre jours de course, et Yoann Richomme (Paprec-Arkéa) devrait terminer 2e. Vous vous y attendiez ?
Ces deux skippeurs étaient au-dessus du lot. Je n’avais aucun doute sur le fait que leurs foileurs [monocoques de 18 mètres dotés d’appendices latéraux leur permettant de voler sur l’eau] de dernière génération, conçus pour ce Vendée Globe et mis à l’eau en 2023, étaient beaucoup plus rapides que ceux conçus auparavant.
Les temps de course vont avec : Charlie, puis Yoann auront pulvérisé le temps de référence de l’épreuve [soixante-quatorze jours et trois heures, établi lors de l’édition 2016-2017 par Armel Le Cléac’h]. Charlie a eu raison d’opter pour un bateau polyvalent sans véritable point faible. Dès l’attaque de la remontée de l’Atlantique, il a affiché une certaine aisance qui l’a aidé à gagner.
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