Y aurait-il un secret à percer dans ces centaines de pages de dossiers d’évaluation ? Depuis un mois, des universitaires s’émeuvent d’« avis défavorables » émis à propos de leurs formations de licence et de master par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres). A peine arrivée à la tête de cette institution – restée sans président titulaire depuis un an et demi –, la chercheuse Coralie Chevallier, nommée par décret le 4 mars, doit affronter la crise. « Je comprends ces questions et je compte bien y répondre », affirme-t-elle, affichant sa volonté de « corriger les choses ».
Le 14 février, des centaines de responsables pédagogiques ont découvert le contenu de rapports provisoires dans le cadre d’une vague d’évaluations du Hcéres, la « vague E », consacrée aux territoires des Hauts-de-France, d’Ile-de-France (hors Paris), de Mayotte et de La Réunion. Cette étape est un préalable à l’accréditation des diplômes nationaux de licence et master, renouvelée sur un rythme quinquennal. Ces avis servent ensuite de base de discussion au ministère de l’enseignement supérieur lors du « dialogue de gestion » avec chaque université pour déterminer le budget alloué.
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