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VÉRIF’ – La Russie remet-elle vraiment en cause la vente de l’Alaska aux États-Unis en 1867 ?

Espace PressePar Espace Presseaoût 12, 2025
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  • Des publications sur les réseaux sociaux affirment que la Russie considère la vente de l’Alaska aux États-Unis en 1867 comme non conforme.
  • Si des politiciens ont fait des déclarations sur le sujet, aucun décret ou texte officiel n’invalide cette vente.

Suivez la couverture complète

L’info passée au crible des Vérificateurs

Donald Trump et Vladimir Poutine doivent se rencontrer vendredi 15 août pour discuter de la guerre en Ukraine. Et pas n’importe où, mais en Alaska. Un choix loin d’être anodin, puisque avant de devenir le 49ᵉ État américain, cette vaste région, proche du cercle polaire arctique, appartenait à la Russie. Selon des publications sur les réseaux sociaux, Moscou n’aurait toujours pas digéré la vente pourtant actée de ce territoire aux États-Unis en 1867. « En 2022 la Cour suprême de la Russie de Poutine a reconnu non conforme le contrat de vente d’Alaska aux USA en 1867 », peut-on lire dans cette publication sur X (nouvelle fenêtre), selon laquelle « Poutine a précisé récemment que toute terre où le pied d’un soldat russe avait été posé, appartient à la Russie ». Un autre internaute affirme sur X (nouvelle fenêtre)que « le 22 janvier 2024, Vladimir Poutine a signé un décret déclarant la vente de l’Alaska aux États-Unis (1867) comme illégale, nulle et non avenue ». Qu’en est-il vraiment ? Les Vérificateurs se sont penchés sur ces affirmations. 

Traité concernant la cession des possessions russes en Amérique du Nord par Sa Majesté l’empereur de toutes les Russies aux États-Unis d’Amérique. – Library of Congress

Les Russes ont commencé à s’installer en Alaska dans les années 1780, où ils ont établi des comptoirs commerciaux et construit des églises orthodoxes. Dans les années 1860, après avoir perdu la guerre de Crimée contre la Grande-Bretagne, le tsar (nouvelle fenêtre) Alexandre II décide de conclure un accord (nouvelle fenêtre), et de vendre l’Alaska aux États-Unis (nouvelle fenêtre)en 1867, pour 7,2 millions de dollars. La région est officiellement devenue le 49e État américain en 1959 (nouvelle fenêtre). Un héritage russe rappelé dans des publications sur X (nouvelle fenêtre)à la veille de la rencontre Trump Poutine. 

Pas de document officiel

Des internautes affirment qu’en 2024, Vladimir Poutine a signé un décret déclarant illégale la vente de l’Alaska aux Etats-Unis en 1867. Sauf qu’en réalité, le décret en question (nouvelle fenêtre) ne mentionne ni cette région ni une vente de territoire reconnue comme illégale. Il concerne l’allocation de fonds à une entreprise publique visant à « rechercher, enregistrer et garantir la protection juridique des biens russes à l’étranger, y compris ceux de l’Union soviétique et de l’Empire russe », selon une dépêche l’agence de presse russe TASS (nouvelle fenêtre). Dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine et de tensions avec plusieurs anciennes (nouvelle fenêtre)républiques soviétiques, et des pays comme la Finlande (nouvelle fenêtre)ou encore les pays baltes (nouvelle fenêtre), cette formulation floue peut désigner de très nombreuses zones, n’évoque pas la vente d’un territoire et ne mentionne pas explicitement l’Alaska. 

Des publications évoquent également le fait qu’en 2022 la Cour suprême de Russie aurait reconnu comme « non conforme »le contrat de vente d’Alaska aux USA en 1867. Mais aucun texte officiel, décret, communiqué ou document juridique ne vient confirmer cette affirmation. Hormis un article (nouvelle fenêtre) partagé par l’internaute à l’origine de la publication, ni les canaux officiels, ni les agences de presses russes, ni les médias ne reprennent cette information. 

En revanche, ce qui est vrai, c’est que Vladimir Poutine a bien prononcé la phrase (nouvelle fenêtre) « là où un soldat russe met un pied, cela nous appartient ». Sauf qu’il ne parlait pas de l’Alaska. Lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg (nouvelle fenêtre), en juin 2025, dans le contexte d’une potentielle prise de ville ukrainienne de Soumy par l’armée russe, et en réponse une question du modérateur de la séance, le président russe a déclaré que (nouvelle fenêtre) les Russes et les Ukrainiens « formait un seul peuple »  fait référence à « cette vieille règle » pour « justifier » les actions de Moscou. 

Des déclarations ambiguës

En 2013, selon la presse (nouvelle fenêtre) russe (nouvelle fenêtre), une association liée à l’Église orthodoxe, « Пчелки » (les abeilles, en russe) a demandé l’annulation du traité de 1867, en vertu duquel la Russie a vendu l’Alaska aux États-Unis, au nom de la « préservation des traditions », menacée par la possible légalisation du mariage homosexuel au niveau fédéral aux États-Unis. Qualifié « d’absurde » par des experts selon la presse russe (nouvelle fenêtre), l’initiative n’a pas abouti. 

En 2014, interrogé sur le projet éventuel d’annexer l’Alaska (nouvelle fenêtre), Vladimir Poutine a éludé la question et répondu en plaisantant qu’il faisait « trop froid » là-bas. En 2017, Sergueï Lavrov le ministre des Affaires étrangères russes s’était lui contenté de rappeler dans une interview (nouvelle fenêtre) à l’occasion du 150e anniversaire de la vente de l’Alaska que cela pouvait « susciter des émotions diverses » mais que « c’est une bonne occasion de rafraîchir la mémoire sur la contribution des Russes à l’exploration du continent américain ». 

En 2022, Vyacheslav Volodin, le président de la chambre basse du Parlement russe a menacé (nouvelle fenêtre) de récupérer l’Alaska (nouvelle fenêtre) si les États-Unis gelaient les avoirs russes dans le cadre des sanctions pour son invasion de l’Ukraine. La même année, des affiches (nouvelle fenêtre)affirmant « l’Alaska nous appartient » sont apparues en Sibérie (nouvelle fenêtre). Il s’agissait d’une initiative privée selon les autorités locales. 

La réaction américaine ne s’était pas fait attendre. Le gouverneur de l’Alaska Mike Dunleavy a répondu sur X le 7 juillet 2022, « aux politiciens russes qui pensent pouvoir reprendre l’Alaska: bonne chance ». Vedant Patel, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères américain avait déclaré (nouvelle fenêtre): « je pense parler au nom de tous les membres du gouvernement américain quand je dis qu’il ne le récupérera certainement pas ». La guerre en Ukraine sera au centre des discussions, mais il n’est pas exclu que la question de l’Alaska soit mentionnée lors de ce premier déplacement de Vladimir Poutine en territoire américain depuis 2015. 

Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N’hésitez pas à nous écrire à l’adresse [email protected]. Retrouvez-nous également sur X : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.


Astrig AGOPIAN

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