Emmanuel Macron aura le droit de dissoudre à nouveau l’Assemblée nationale à partir de l’été.
Un article du média américain « Bloomberg » publié ce mardi 22 avril indique que le président de la République « envisage » cette option pour la mettre en œuvre cet automne.
L’entourage du chef de l’État dément formellement cette information, a appris le service politique de TF1/LCI.
Selon l’Élysée, il ne s’agit pas d’une piste sur la table. L’entourage d’Emmanuel Macron dément formellement l’hypothèse d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale cet automne, a appris le service politique de TF1/LCI ce mardi 22 avril. Une position en forme de réponse à un article du média américain Bloomberg, publié un peu plus tôt dans la journée. Cette source indiquait que le président de la République « envisage[ait] » de nouvelles élections anticipées « dès cet automne« .
Un mea culpa sur la dissolution durant ses derniers vœux
Une stratégie qui n’est donc pas à l’ordre du jour, assure l’exécutif français. Dans tous les cas, le président de la République retrouvera son pouvoir de dissolution à partir du mois de juillet. Soit un an après le précédent scrutin législatif convoqué par le chef de l’État, juste après l’annonce des premières estimations des résultats des élections européennes, le 9 juin 2024. Lors de ses vœux aux Français le 31 décembre dernier, Emmanuel Macron était revenu sur cet épisode. « Je dois bien reconnaître que la dissolution a apporté davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français« , avait-il reconnu.
Sa décision avait participé à « l’instabilité politique » qui a marqué la vie parlementaire ces derniers mois, avait poursuivi Emmanuel Macron. « Si j’ai décidé de dissoudre, c’était pour vous redonner la parole, pour retrouver de la clarté et éviter l’immobilisme qui menaçait« , avait-il développé. « La lucidité et l’humilité commandent de reconnaître qu’à cette heure cette décision a produit plus d’instabilité que de sérénité. Et j’en prends toute ma part.«
Après la dissolution de juin 2024, l’Assemblée nationale avait été recomposée sans majorité claire. Après la longue recherche d’un Premier ministre, Michel Barnier avait finalement été nommé à Matignon au début du mois de septembre… avant que son gouvernement ne soit censuré début décembre au moment de l’examen du budget de la Sécurité sociale. François Bayrou a ensuite été nommé à la tête d’une nouvelle équipe de ministres, toujours en fonction aujourd’hui.