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Monde

Vive passe d’armes entre Donald Trump et Gavin Newsom, le gouverneur de Californie, après les heurts et le déploiement de la garde nationale à Los Angeles

Espace PressePar Espace Pressejuin 9, 2025
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Interrogé sur une possible arrestation du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, démocrate et l’une de ses bêtes noires, Donald Trump a lancé, lundi 9 juin : « Je le ferais si j’étais Tom [Homan], je pense que ce serait super. Il a fait un boulot horrible. » Difficile, comme souvent, de savoir si ses propos relèvent de la pure provocation ou signalent une réelle intention.

« Allez-y, arrêtez-moi », avait lancé Gavin Newsom, dimanche, sur la chaîne MSNBC, à l’intention de Tom Homan, le principal conseiller de Donald Trump en matière d’immigration et l’architecte de sa politique d’expulsion massive de migrants en situation irrégulière.

Après la déclaration du 47e président des Etats-Unis, le gouverneur de Californie a vivement répliqué sur X : « Le président des Etats-Unis vient d’appeler à l’arrestation d’un gouverneur en exercice. (…) C’est une ligne que nous ne pouvons pas franchir en tant que nation – c’est un pas incontestable vers l’autoritarisme. »

Le président républicain a multiplié ces derniers jours les attaques contre Gavin Newsom, considéré comme un espoir du parti démocrate pour la présidentielle de 2028, alors que Los Angeles était secoué par des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants opposés à la politique migratoire du gouvernement. Donald Trump a ordonné le déploiement de la garde nationale, un corps de réserve de l’armée, dans la mégalopole californienne, contre l’avis du gouverneur.

Lire l’analyse | Article réservé à nos abonnés Comment Donald Trump exploite les heurts à Los Angeles pour durcir sa politique migratoire

Plus largement, le gouvernement fédéral est engagé dans un bras de fer avec la Californie, bastion de l’opposition progressiste et « Etat sanctuaire » protégeant les migrants. Ce mouvement consiste, notamment, à limiter les informations que les autorités locales partagent avec les autorités fédérales. Dans certains cas, les polices locales ont pour interdiction d’interpeller un immigré en situation irrégulière sur la seule base de son statut migratoire.

Lire l’analyse | Article réservé à nos abonnés Donald Trump à Los Angeles : comment la Californie est devenue l’antimodèle pour les républicains

Los Angeles a adopté ce statut en novembre 2024, dans la foulée de l’élection de Donald Trump, s’engageant à ne pas utiliser les ressources de la municipalité contre les personnes immigrées. Une politique dénoncée par l’administration Trump, qui souhaite priver de subventions fédérales les villes sanctuaires – décision invalidée en justice. M. Trump « espère du chaos pour pouvoir justifier plus de répression, plus de peur, plus de contrôle », a accusé, dimanche sur X, M. Newsom, appelant au calme.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, à Compton, le 5 juin 2025.

Newsom dénonce un acte illégal

Les heurts ont débuté vendredi dans la mégapole californienne, où réside une importante population hispanique, quand des personnes ont tenté de s’interposer face aux arrestations musclées d’immigrés menées par la police fédérale de l’immigration (ICE). Lundi matin, plusieurs carcasses de voitures incendiées la veille sont visibles dans une artère de la ville, ainsi que de nombreux messages hostiles à l’ICE, à la police et au président tagués sur des bâtiments fédéraux. Selon la police de Los Angeles, au moins 56 personnes ont été arrêtées en deux jours et trois de ses membres ont été légèrement blessés.

« Les gens qui causent des problèmes sont des agitateurs professionnels et des insurgés », a estimé lundi le président américain, sans dire s’il allait déclarer un état d’insurrection, ce qui lui donnerait des pouvoirs extrêmement étendus. La maire de Los Angeles, la démocrate Karen Bass, a assuré que le périmètre des affrontements ne concernait que « quelques rues » du centre-ville, et non pas toute la ville, contrairement à ce qu’a insinué Donald Trump. « Les gens qui ont mis le feu à des voitures et commis des actes de vandalisme seront poursuivis », a-t-elle prévenu. « C’est inacceptable. »

Lire le reportage | Article réservé à nos abonnés A Los Angeles, une nouvelle journée de tensions sous le regard de la garde nationale : « C’est du pur spectacle, de la provocation »

Donald Trump s’est félicité d’avoir pris une « excellente décision » en déployant des militaires de la garde nationale à Los Angeles. Le président « a mis le feu aux poudres et agi illégalement en mobilisant la garde nationale » sans concertation avec les autorités locales – une première depuis soixante ans –, a dénoncé lundi M. Newsom, qui a promis des suites judiciaires contre cette décision.

Environ 300 de ces 2 000 membres de la garde nationale, une force armée de réserve qui est souvent mobilisée lors de catastrophes naturelles par exemple, sont arrivés dimanche matin. « Nous ne voulons pas voir plus de militarisation de la situation », a réclamé lundi l’Organisation des Nations unies. Les autorités mexicaines ont expliqué qu’une quarantaine de ressortissants mexicains avaient été arrêtés vendredi et samedi lors des opérations de l’ICE, qui ont suscité les manifestations.

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Evoquant une « invasion » des Etats-Unis par des « criminels venus de l’étranger », Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue de son second mandat et communique abondamment sur les arrestations et expulsions d’immigrés.

Le Monde avec AFP

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