- Besoin de plus d’espace, de changer de région, projet familial… Vous prévoyez de déménager et vous cherchez à vendre votre logement.
- L’estimation du prix devient une étape cruciale.
- La fiabilité de l’appréciation vous aidera à consolider votre budget pour vos futurs projets.
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Investir dans l’immobilier
Emplacement, nombre de pièces, salle de bain ou de douche, luminosité, avec ou sans travaux, accessibilité personne à mobilité réduite… Une estimation immobilière consiste à recenser les caractéristiques d’un bien pour évaluer son prix, vérifier la conformité de vos impôts ou défendre vos droits. Objectif : le comparer aux autres, dans le même quartier, pour apprécier ses qualités et ses défauts. Notez que l’estimation reste toujours gratuite.
Si votre bien immobilier dispose d’une bonne isolation (DPE entre A et D), d’une belle vue et d’un calme remarquable, il devrait gagner des points. Au contraire, s’il s’agit d’une passoire énergétique (DPE entre F et G), s’il manque de luminosité ou s’il fait face à beaucoup de vis-à-vis et si le bruit engendre des nuisances, il perdra quelques milliers d’euros. « Beaucoup de projets échouent faute d’une estimation juste. C’est la base de tout : bien estimer, c’est se positionner au bon prix, éviter les tensions et avancer sereinement »
, affirme Baptiste Capron, Directeur Général de la plateforme immobilière SeLoger.
Pour estimer le prix de votre logement, il faut surtout se rapporter à des critères objectifs et comparer votre bien aux données du marché. Voici les erreurs à éviter avant de vous lancer.
Fixer le prix en fonction de ses besoins financiers
Si vous voulez vendre votre bien, vous devez vous attacher à une estimation juste et conforme au marché immobilier. L’erreur la plus courante consiste à fixer le prix de son bien en fonction de ses besoins financiers ou du budget nécessaire pour réaliser un projet. Ces facteurs ont tendance à fausser la valeur réelle de votre logement. Gardez en tête que surestimer un prix de vente décourage de potentiels acquéreurs, vous invisibilise des plateformes de ventes immobilières et prolonge le délai de vente.
Comparez votre bien aux autres logements similaires dans votre quartier. Appuyez-vous sur les plus récemment vendus et centrez-vous sur quelques caractéristiques qui font la différence. Analysez l’emplacement : commerces à proximité, transports en commun accessibles à pied, ensoleillement… Ne lésinez pas sur la qualité des équipements : terrasse ou balcon, jardin entretenu, le mode de chauffage, les toilettes séparées, une porte blindée et des fenêtres sécurisées, etc. Ne croyez pas que vous vendrez au même prix que votre voisin. Posséder une cave ou une vue plus attrayante peut renchérir un logement d’une même taille de quelques milliers d’euros.
Ne faites pas l’impasse sur les nombreuses informations à votre disposition. Informez-vous sur le prix du mètre carré pratiqué dans votre quartier, le délai de vente et le nombre de biens similaires en vente. Informez-vous sur les projets futurs de la mairie (équipements publics, projets immobiliers, jardins, station de transport en commun, etc.). Ces données jouent également sur l’évaluation de votre bien.
Dégagez-vous de vos émotions
La pression, les souvenirs ou l’émotion peuvent vous jouer des tours. Ne les laissez pas prendre le dessus sur la réalité du marché. Il s’agit du logement dans lequel vous avez vécu beaucoup de choses : vos enfants y ont grandi, vous y avez rencontré votre moitié, vous avez fait des fêtes mémorables, etc. Pour estimer correctement votre propriété, vous devez rester objectif et apprécier ses points forts et ses points faibles. Les agents immobiliers constatent que cet attachement peut conduire à refuser d’effectuer des améliorations ou des rénovations nécessaires avant la vente. Il s’agit d’une forme de renoncement qui peut coûter cher (crédit relais, résidence secondaire déguisée, etc.).
