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Vote de confiance : après la chute du gouvernement François Bayrou, que va-t-il se passer ?

Espace PressePar Espace Presseseptembre 8, 2025
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  • Ce lundi 8 septembre, les députés, avec 364 voix contre, ont mis fin au mandat de François Bayrou à Matignon en votant contre la confiance à son gouvernement.
  • Que devrait-il se passer dans les heures et les jours à venir ?

Suivez la couverture complète

Budget 2026 : le gouvernement de François Bayrou renversé à l’issue d’un vote de confiance

Un gouvernement qui tombe, mais tous les scénarios restent sur la table. Ce lundi 8 septembre, 364 députés ont voté majoritairement « non » au vote de confiance demandé par François Bayrou. Conséquence immédiate : il remettra sa démission au président de la République, mardi. 

Emmanuel Macron va donc avoir la mission de remplacer le locataire de Matignon et de donner au successeur de François Bayrou une feuille de route, tout en faisant face à des mouvements de contestation contre les projets d’économies du gouvernement, prévus les 10 et 18 septembre, et avec en ligne de mire l’objectif de faire adopter le budget de l’année 2026.

Ne revenons pas ici sur les possibilités de dissolution ou de démission qui s’offrent désormais au président de la République. La première option est défendue par le Rassemblement national, la seconde par La France insoumise, mais elles ont peu de chances d’être entendues par le chef de l’État dans l’immédiat. Emmanuel Macron devrait plutôt s’attacher à nommer un ou une nouvelle Première ministre. 

Nommer rapidement un « paratonnerre »

Dans quel timing ? Le 5 septembre, Politico croyait savoir que le président voudrait aller vite. Le média citait deux sources proches de l’Élysée, assurant que le chef de l’État est particulièrement attentif à la mobilisation prévue le 18 septembre. Ce jour-là, l’ensemble des syndicats appelle à mener des actions, notamment dans les transports, pour défendre les droits des salariés ou l’assurance-chômage, menacés par les projets d’économies du gouvernement sortant. 

L’idée de l’entourage du président serait donc de nommer un « paratonnerre » qui éviterait à Emmanuel Macron de se retrouver en première ligne. « On a besoin d’avoir quelqu’un à mettre en face des syndicats le 18 septembre », arguent-ils. « L’option la plus raisonnable est d’aller assez vite. Si l’on a un gouvernement démissionnaire sans perspective d’un Premier ministre à court terme, cela peut être un défouloir anti-président de la République », redoutait aussi le député EPR Florent Boudié auprès de Franceinfo.

Toutefois, la nomination d’un nouveau locataire à Matignon devrait prendre au minimum plusieurs heures, voire plusieurs jours. Emmanuel Macron a généralement pris son temps dans ce genre d’exercice. Alors pendant ce laps de temps, le gouvernement resterait en place pour gérer les affaires courantes. François Bayrou s’est d’ailleurs dit prêt à faire un peu de rab, vendredi matin sur RTL. « Il n’y a jamais d’interruption du gouvernement en France. Et donc oui, je remplirai ma mission avec tout ce que j’ai de conscience et de volonté de préserver les choses, et je serai là pour aider mon pays », a-t-il déclaré. 

Une ouverture à gauche

Mais qui pour le remplacer ? « Je pense que c’est extrêmement difficile », avoue le Premier ministre ce matin, tout en se disant « persuadé que si on accepte, après » le 8 septembre, « de se mettre autour de la table, peut-être qu’on pourra avancer mieux ». Ce lundi soir, nul doute que les téléphones chaufferont et les négociations – qui ont probablement déjà commencé – débuteront sérieusement. 

La situation est difficile puisqu’aucun camp ne bénéficie de la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Il faudra donc construire de nouveaux accords de gouvernement et de non censure. Après avoir choisi de regarder à droite ces derniers mois, c’est plutôt vers la gauche que les regards se tournaient ces derniers jours. Emmanuel Macron lui-même a appelé son camp à tendre la main au parti d’Olivier Faure. Jeudi dernier, le président des députés LR Laurent Wauquiez a dit qu’il ne censurerait pas un gouvernement socialiste, et vendredi, le président du Sénat Gérard Larcher a déjeuné à l’Élysée pour plaider auprès du président en faveur d’un accord de non censure avec la gauche. Une éventualité à laquelle s’oppose en revanche Bruno Retailleau, ministre du gouvernement Bayrou et président des LR.  

Au-delà de se mettre d’accord sur une personnalité, il faudra discuter plus en détails de chantiers à mener ou à abandonner. Si le PS accepte de négocier avec le camp présidentiel, ce sera certainement en contrepartie d’avancées sur les retraites ou la taxation des plus riches, deux de ses chevaux de bataille. Les socialistes ont présenté un projet de budget alternatif prévoyant deux fois moins d’économies que François Bayrou (21,7 milliards d’euros en 2026 contre près de 44 milliards) et de parvenir à un déficit de 3% du PIB à l’horizon 2032 plutôt qu’en 2029.

Le budget en ligne de mire

Derrière le seul casting gouvernemental, le Président a d’autres enjeux et calendriers en tête, notamment celui des réformes à mener. L’automne est, tous les ans, synonyme d’adoption du budget. Qu’en sera-t-il cette année ? Les élus devaient faire leur retour au Parlement le 22 septembre, et l’examen du budget, débuter mi-octobre. Mais ce calendrier supposait que la présentation des textes en Conseil des ministres aie lieu en temps et en heure courant septembre.

Le chef de l’État et son nouveau gouvernement devront également dire rapidement ce qu’ils comptent faire de textes attendus, comme celui sur la fin de vie ou encore la réforme de l’audiovisuel public.


Justine FAURE

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