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Vote de confiance et après ? 5 questions sur la crise politique en cours

Espace PressePar Espace Presseaoût 28, 2025
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  • La décision de François Bayrou de recourir à l’article 49.1 de la Constitution place la France dans une situation politique périlleuse.
  • Si son gouvernement tombe le 8 septembre, s’ouvrira une nouvelle crise, moins d’un an après le départ de Michel Barnier.
  • Dissolution, démission présidentielle, budget 2026… TF1Info fait le point en 5 questions brûlantes.

Suivez la couverture complète

Le gouvernement Bayrou tente tant bien que mal de tenir le cap

Engager la responsabilité du gouvernement sur une déclaration de politique générale ? C’est une pratique courante sous la Vᵉ République, inaugurée par Michel Debré en 1959. Au fil des décennies, l’article 49.1 de la Constitution a été activé à 41 reprises par Georges Pompidou, Jacques Chaban-Delmas, Jacques Chirac ou encore Michel Rocard. Depuis Edouard Balladur en 1993, presque tous les locataires de Matignon ont sollicité la confiance de l’Assemblée nationale dans la foulée de leur nomination et l’ont obtenue. 

Sauf que cette fois, François Bayrou est en poste depuis décembre dernier… et qu’il n’a pas de majorité, loin de là ! En réalité, faute d’accord avec une partie de l’opposition, comme il l’a appelé de ses vœux au 20H de TF1 mercredi soir, le Premier ministre devrait être contraint de présenter sa démission au soir du vote prévu le 8 septembre prochain, à 48 heures d’une journée de mobilisation sociale explosive. Que pourrait-il se passer ensuite ? Voici les 5 questions majeures qui se posent pour l’avenir politique de la France.

Bayrou sera-t-il remplacé dans la foulée ?

Huit jours s’étaient écoulés entre la démission du gouvernement de Michel Barnier, au lendemain de l’adoption de la motion de censure déposée par, et la nomination de François Bayrou. Le patron du Modem pourrait donc rester en poste et assurer les affaires courantes avec son équipe le temps qu’Emmanuel Macron lui trouve un successeur. Et c’est là que ça coince. Le chef de l’État pourrait être tenté de piocher dans l’exécutif actuel, composé de personnalités de la droite et du centre. Encore faut-il que l’intéressé accepte le job, au risque de compromettre ses ambitions personnelles. 

Sera-t-il venu le temps d’une personnalité de gauche ? C’est ce que réclame la patronne des Écologistes, Marine Tondelier, dans un entretien accordé mardi à l’AFP. « On ne devrait même pas avoir à lui demander, c’est le résultat des élections qu’il a lui-même provoquées », rappelle-t-elle à propos des législatives qui avaient placé le Nouveau Front populaire en tête. Il faudrait dans ce cas trouver une personnalité qui convienne à toutes les formations de cette alliance précaire, après l’épisode Lucie Castets. Sauf qu’en l’absence de majorité franche, il ou elle pourrait à son tour rapidement se retrouver sur la sellette. Une personnalité non affiliée à un parti politique semble emporter la faveur des Français, selon une étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. (nouvelle fenêtre)

Une dissolution est-il inévitable ?

Emmanuel Macron peut à nouveau dissoudre l’Assemblée nationale depuis le 8 juillet 2025, conformément à l’article 12 de la Constitution française, qui stipule qu’une nouvelle dissolution ne peut intervenir dans l’année suivant les élections législatives. Dans une interview au Parisien le 9 juin dernier, le chef de l’État a assuré qu’il n’envisageait pas d’y recourir avant la fin de son mandat, estimant qu’un retour aux urnes ne changerait pas les équilibres actuels au Palais Bourbon. Rien n’est moins sûr. En cas de dissolution, il disposerait d’un délai compris entre 20 et 40 jours pour organiser les élections législatives.

Interrogé mercredi par Libération, le patron des députés socialistes Boris Vallaud a affirmé qu’en cas de dissolution, il s’opposerait à un accord programmatique entre sa formation et LFI tel qu’il avait été négocié à l’époque du NFP, privilégiant des accords « circonscription par circonscription » pour faire barrage à l’extrême droite. Une désunion de la gauche, associée à un affaiblissement du bloc Renaissance-LR suite aux déconvenues Barnier et Bayrou, pourrait faire le jeu du Rassemblement National. Et propulser Jordan Bardella à Matignon ? 

Un départ de Macron est-il envisageable ?

 Invité du 20H de TF1 mardi soir, le président du RN a estimé qu’en cas de vote négatif le 8 septembre, Emmanuel Macron devrait « prononcer soit la dissolution de l’Assemblée nationale, soit remettre sa démission. » À l’autre bout de l’échiquier politique, Jean-Luc Mélenchon s’était montré plus catégorique quelques heures plus tôt sur France Inter, estimant que le locataire de l’Élysée  « doit partir » car il est, selon lui, principal responsable de la crise politique.

Une hypothèse écartée par Emmanuel Macron dans la même interview au Parisien début juin, assurant qu’il resterait en poste jusqu’en 2027, date de la prochaine présidentielle. Quoi qu’il arrive au soir du 8 septembre, LFI devrait déposer une nouvelle demande de destitution du chef de l’État qui a peu de chance d’aboutir puisqu’elle devrait être adoptée par une majorité des deux tiers à l’Assemblée nationale et au Sénat. À l’automne dernier, une tentative similaire n’avait pas abouti, faute de soutien du RN et du PS.

La France aura-t-elle un budget avant la fin de l’année ?

L’après-Bayrou sur toutes les lèvres, on oublierait (presque) la raison de cette nouvelle impasse : le budget. Si le gouvernement chute effectivement avant l’adoption du projet de loi de finances (PLF) pour 2026, qu’il doit déposer avant le 7 octobre, il pourra malgré tout déposer un projet de loi spéciale avant le 19 décembre, selon les prescriptions de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf). Cette rustine ne fait toutefois pas office de budget. Elle autorise simplement l’État à prélever l’impôt tout en limitant les dépenses aux services votés l’année précédente, dans l’attente d’une nouvelle loi de finances.

Dans l’éventualité de la désignation d’un nouveau Premier ministre au lendemain du 8 septembre, ce dernier disposerait d’à peine un mois avant de déposer le texte devant l’Assemblée nationale. Le nouveau texte pourrait reprendre tout ou partie des dispositions du projet de budget du gouvernement de François Bayrou, au risque de subir une motion de censure ! Quid des mesures d’économies annoncées — dont la fameuse suppression de deux jours fériés — et des besoins urgents, comme l’augmentation de 3,5 milliards d’euros réclamée par Emmanuel Macron pour la défense ? S’exprimant ce jeudi devant le Medef, le ministre de l’Économie Eric Lombard s’est dit « convaincu qu’on aura dans les délais un budget pour 2026« .

Une crise nationale et internationale ?

Le locataire de Bercy emploierait-il la méthode Coué ? Au lendemain de la conférence de presse du Premier ministre, Eric Lombard avait laissé entendre sur France Inter qu’il y avait « un risque » pour que le Fonds Monétaire International (FMI) soit contraint de prendre en main nos finances… avant de rétropédaler quelques heures plus tard sur le réseau X en assurant que « l’économie française est solide, que la signature de la France sur les marchés est reconnue et que nous finançons notre dette sans difficulté ». Les agences de notation en disent-elles autant ? Fitch Ratings, qui avait maintenu en mars sa note de crédit de  « AA – » en associant à la photo une perspective négative, doit dévoiler sa décision le 12 septembre dernier. 

En octobre dernier, après le départ de Michel Barnier, Moody’s déclarait que l’instabilité politique de la France « réduit la probabilité d’une consolidation des finances publiques et contribue à une prime de risque plus grande pour les marchés, ainsi qu’un coût de la dette plus élevé ». Qui croire ? Au-delà de la question budgétaire, c’est sans doute aussi la crédibilité de la France auprès de ses voisins qui se joue dans les prochaines heures, du bras-de-fer entre l’UE et les États-Unis sur les questions commerciales à la résolution des crises en Ukraine et à Gaza.


Jérôme VERMELIN

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