Sept jours séparent désormais François Bayrou du vote de confiance qui a toutes les chances de provoquer son départ de Matignon, lundi 8 septembre. Avant cette échéance redoutée, le premier ministre a débuté « une tournée d’adieu », selon l’expression moqueuse du premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure. Il reçoit à Matignon, à partir de lundi 1er septembre, les forces politiques représentées au Parlement pour un cycle de discussions.
En parallèle, le chef du gouvernement continue d’orchestrer sa grande opération de communication dans l’espoir de provoquer un retournement de situation en sa faveur. Car les oppositions, du Rassemblement national (RN) à la gauche, promettent de lui infliger une large défaite en votant contre la confiance. « Il n’y a aucun suspense », a affirmé Olivier Faure, dimanche 31 août sur BFM-TV. Il maintient que la décision du PS est « irrévocable ».
A ce désaveu annoncé, s’ajoute l’impopularité de François Bayrou – inédite pour un premier ministre sous la Ve République – qui le discrédite dans une large partie de l’opinion. Mais le centriste semble s’être détaché de toutes ces réalités. « Je suis absolument persuadé que ça peut bouger. Comment ? Si les Français, dans la semaine qui vient, disent : “Mais tout ça est dingue !” », a-t-il lancé, dimanche, sur les quatre chaînes d’information en continu (LCI, France Info, BFM-TV et CNews).
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