« Garantir la sécurité de notre communauté est une priorité essentielle pour TikTok. » C’est le message qu’ont martelé les représentants de la plateforme entendus, jeudi 12 juin, par la commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. Une affirmation qui n’a cessé d’être contredite par les députés, listant des exemples de manquements difficiles à justifier.
Ainsi, une dizaine de jours après la suppression du mot-clé #SkinnyTok, réunissant des vidéos de conseils extrêmes pour maigrir, la rapporteure (Ensemble pour la République) Laure Miller a pu constater en direct que des vidéos incitant aux troubles du comportement alimentaire restaient facilement accessibles sur la plateforme. « Nos utilisateurs sont très créatifs, y compris dans leur manière de contourner les règles », a répondu Brie Pegum, responsable des aspects techniques de la régulation.
Le président et la rapporteure de la commission d’enquête, Arthur Delaporte et Laure Miller, ont aussi cité des propos violents et sexistes tenus par l’influenceur Alex Hitchens, jamais sanctionnés. « Je ne connais pas ce contenu ni son contexte », a répondu Brie Pegum. Autres exemples : des vidéos liées au suicide ou à la scarification, toujours en ligne, malgré les signalements effectués par les députés.
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