- Pratiquer une activité physique est essentielle pour lutter contre la sédentarité et ses effets néfastes sur la santé.
- Ceci étant, nous n’éprouvons pas les mêmes sentiments à l’idée d’aller courir ou soulever de la fonte.
- Pour les scientifiques, tout est une question de génétique… et de pensées.
Personne ne vous dira que l’activité physique est mauvaise pour la santé. Au contraire. Bouger, faire du sport, marcher, bref, se mettre en mouvement permet de préserver son capital santé, aussi bien physique que mental. Néanmoins, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne quand il s’agit de se lancer dans une pratique sportive. Certaines personnes adorent sentir leurs muscles se contracter, la transpiration rouler sur les tempes et courir sur des kilomètres. Pour d’autres, faire de l’exercice est une lutte de tous les instants.
Dans Psychology Today,
le psychologue clinicien Edward Abramson avance une explication : « Il est prouvé que les gènes peuvent influencer les réactions de votre corps à l’exercice. Il est donc possible que vous soyez génétiquement prédisposé à ressentir de l’inconfort lors de l’exercice
« . En effet, selon une étude menée par l’Université du Colorado, le patrimoine génétique d’une personne peut influencer les sentiments qu’elle éprouve pendant une séance d’exercice aérobique.
Génétique et schéma de pensée
Néanmoins, un autre facteur peut impacter la perception d’un exercice : nos pensées et nos attitudes, et ce, indépendamment du facteur gène. En gros, si nous pensons que nous sommes mauvais ou que nous n’avons pas les capacités pour un exercice physique, notre corps réagit en conséquence. Mal. Des chercheurs de l’université de Stanford ont ainsi annoncé à un groupe de volontaires qu’ils avaient une faible endurance et qu’ils trouveraient l’exercice proposé difficile. Il s’agissait d’une fausse information. Résultat : ils ont galéré à courir sur le tapis et ont arrêté l’exercice plus tôt. « C’est la croyance concernant les gènes, et non les gènes eux-mêmes, qui a influencé à la fois leur physiologie et leur performance physique
« , souligne le psychologue clinicien.
En résumé, « même si vous possédez les gènes qui pourraient rendre l’exercice difficile, vos pensées joueraient un rôle plus important dans votre expérience de l’activité physique ». Autrement dit, plutôt que de chausser vos baskets en vous disant « de toute manière, je ne suis pas fait pour courir », tentez une approche plus motivante. « Développez des pensées plus utiles, mais néanmoins réalistes, pour devenir actif
« , conclut Edward Abramson.