Wall Street a lourdement chuté, lundi 10 mars, après que Donald Trump a refusé d’exclure la possibilité d’une récession aux Etats-Unis. « Je déteste prédire ce genre de choses », a-t-il déclaré la veille sur la chaîne conservatrice Fox New. « Il y a une période de transition, car ce que nous faisons est très important. Nous ramenons la richesse en Amérique. C’est une grande chose. Et il y a toujours des périodes où cela prend un peu de temps. ».
Logiquement, la Bourse a dévissé, emmenée par les valeurs technologiques mais aussi bancaires : le Nasdaq a reculé de 4 % tandis que le S&P 500 abandonnait 2,7 %. Au total, pour ces deux indices, la correction depuis les plus hauts est respectivement de 13,5 % et 8,7 %.
Tesla, la firme d’Elon Musk, en recul de 15 % lundi à 222,15 dollars, a perdu plus de la moitié de sa valeur boursière depuis son plus haut de janvier et vaut désormais moins qu’avant l’élection de Donald Trump, en novembre 2024. Les géants de la tech comme Nvidia et Apple chutaient pour leur part d’environ 5 %.
Le président américain avait assumé, dimanche, les turbulences boursières : « Ce que je dois faire, c’est construire un pays fort. On ne peut pas vraiment surveiller le marché boursier. Si vous regardez la Chine, ils ont une perspective à cent ans », a-t-il déclaré. Un argument torpillé par Jason Furman, économiste à Havard « Si vous mettez en œuvre un plan crédible qui implique des souffrances à court terme pour un gain à long terme, le marché boursier augmentera et ne baissera pas », accuse sur X l’ancien conseiller de Barack Obama.
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