Reconnaissable à son goût pour la symétrie, les couleurs et les personnages fantasques, l’univers du cinéaste américain Wes Anderson est unique. La Cinémathèque française, à Paris, célèbre son travail, dans une grande exposition jusqu’au 27 juillet, alors que s’apprête à sortir son dernier film, The Phoenician Scheme, à l’affiche le 28 mai, après sa présentation en sélection officielle au Festival de Cannes (du 13 au 24 mai).
Dans Le Monde, le premier article sur le réalisateur est publié le 20 novembre 1999, et il y apparaît déjà comme un surdoué du cinéma. Il a alors 30 ans. A l’occasion de la sortie de Rushmore, le journaliste Samuel Blumenfeld parle de son deuxième film comme de « la comédie la plus originale produite par un studio hollywoodien depuis longtemps », et note, chez le Texan, un goût pour les « êtres obsessionnels » et les « histoires inclassables ».
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