- Révélation de Roland-Garros, où elle a atteint les demi-finales, Loïs Boisson n’a pas obtenu sa wild-card pour intégrer le tableau final de Wimbledon.
- La numéro 1 française, qui en avait fait la demande après avoir fait sensation à Paris, devra disputer les qualifications qui débutent lundi 23 juin.
Wimbledon n’a pas fait d’exception pour Loïs Boisson. La révélation de Roland-Garros, demi-finaliste des Internationaux de France, battue par l’Américaine Coco Gauff, future lauréate, n’a pas reçu d’invitation de la part des organisateurs de la levée britannique du Grand Chelem (30 juin-13 juillet) pour intégrer le tableau final.
L’All England Lawn Tennis Club (nouvelle fenêtre) (AELTC), en charge du troisième Majeur de la saison, a choisi d’attribuer sept de ses huit wild-cards pour le tableau féminin à des Britanniques. La Tchèque Petra Kvitova (ex-numéro 2 mondiale, aujourd’hui 572ᵉ), sacrée par deux fois sur le gazon londonien (2011 et 2014), est la seule étrangère à avoir été invitée.
Pas assez bien classée
Désormais 67ᵉ au classement WTA, un rang qui devrait lui permettre de rentrer directement dans le tableau final de l’US Open (24 août-7 septembre), la Dijonnaise de 22 ans n’a pas pu prétendre à une wild-card à Wimbledon. La faute au système de sélection. Elle n’était pas encore assez bien classée (358ᵉ mondiale), au moment où les organisateurs britanniques ont arrêté la liste des joueuses dispensées de qualifications, le 19 mai dernier, soit avant Roland-Garros.
Comme sa compatriote Caroline Garcia (162ᵉ), qui a annoncé en mai vivre ses « dernières semaines »
sur le circuit WTA, la numéro 1 française devra donc en passer par les qualifications. Celles-ci débutent lundi 23 juin.