« Il n’y a plus qu’un responsable, c’est moi. » Déjà préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du département des Bouches-du-Rhône et de la zone de défense et de sécurité Sud, Georges-François Leclerc a tenu, jeudi 13 mars, à Marseille, à expliquer à sa façon la réforme qui lui attribue également les fonctions de préfet de police des Bouches-du-Rhône. Une restructuration administrative validée, la veille, en conseil des ministres, avec l’officialisation du départ inattendu du préfet de police Pierre-Edouard Colliex, nommé préfet du Jura.
Cette réorganisation met fin à une spécificité datant de 2012 : la présence dans le département d’un préfet de police de plein exercice, à l’image de ce qui se fait à Paris, détaché du pouvoir de la préfecture départementale. « C’est une réforme d’organisation, préparée depuis quelques mois, dont le but unique est la simplification de la chaîne de commandement », insiste Georges-François Leclerc, qui assure que « les moyens et les objectifs de la préfecture de police restent les mêmes ». Si M. Leclerc, qui cumule désormais quatre casquettes, dément « tout retour en arrière », sa nomination sonne comme une reprise en mains forte par un homme qui apprécie peu de partager les pouvoirs. « Nous sommes dans une période où l’on recherche la simplification », assume-t-il.
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