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A Naples, la sensualité affirmée selon Max Mara

Espace PressePar Espace Pressejuin 18, 2025
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La saison 2025 des défilés croisière s’est achevée sur celui de la griffe italienne Max Mara. Comme nombre de ses concurrents, la maison a choisi l’Italie pour son défilé. Après Chanel au lac de Côme le 29 avril, Gucci à Florence le 15 mai ou encore Dior à Rome le 27 mai, c’est en Campanie que Max Mara a présenté sa collection de mi-saison, l’une des plus importantes pour les marques de mode. Et pas n’importe où : les festivités ont eu lieu le 17 juin au soir dans le magnifique Reggia di Caserta, le palais royal de Caserte, à une trentaine de kilomètres au nord de Naples.

Résidence royale du XVIIIe siècle, commandée par Charles de Bourbon et imaginée par l’architecte Luigi Vanvitelli, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997, elle est aujourd’hui un musée. « C’est un splendide palais baroque, qui ressemble un peu au château de Versailles. Il y avait d’ailleurs la volonté de rivaliser avec la grandeur de la France lors de sa construction », explique Ian Griffiths, le directeur artistique de Max Mara.

L’inspiration du designer ne provient pourtant pas de l’extravagance des habits de cour de l’époque des Lumières. Tout est parti d’un cliché de Ruth Orkin, photographe américaine partie en Europe au début des années 1950 pour un reportage commandé par le magazine Cosmopolitan et intitulé « Don’t Be Afraid to Travel Alone » (« N’ayez pas peur de voyager seule »). La photographie la plus célèbre de la série capture la jeune Américaine Ninalee Craig marchant la tête haute dans une rue de Florence, où elle est la seule femme, entourée par une dizaine d’hommes qui la regardent avec insistance. Intitulée « American Girl in Italy » (« Une Américaine en Italie »), cette image de 1951 est le point de départ de la collection.

Max Mara, collection croisière 2026. 

Ian Griffiths s’est également inspiré des films italiens des années 1950 et 1960 mettant en scène des femmes libres et puissantes : L’Or de Naples (1954), avec Silvana Mangano et Sophia Loren, ou Hier, aujourd’hui et demain (1963), toujours avec Sophia Loren. Deux films de Vittorio De Sica dont l’intrigue se déroule à Naples.

« Je me suis demandé ce qui représentait le mieux l’Italie. Qu’est-ce que la quintessence du style italien ? Et il me semble qu’il n’est nulle part aussi fort qu’à Naples. Ses habitants ont une telle résilience. Ils vivent chaque jour comme si c’était leur dernier ! Ils ont connu des tremblements de terre, le dernier pas plus tard qu’en mai ; des éruptions du Vésuve… Ils se relèvent toujours, et avec le sourire ! », s’enthousiasme Ian Griffiths, lui-même britannique et installé dans le nord de l’Italie, à Reggio d’Emilie, où se trouve le siège de Max Mara.

Coloris pastel

Dans la collection, cette force s’exprime à travers la sensualité assumée des silhouettes qui dévoilent les épaules ou les jambes, avec des cardigans en maille fine ouverts sur le décolleté, des shorts à taille haute portés avec des cuissardes en cuir ou des vestes en coton souple déclinées dans des coloris pastel et associées à des grandes culottes en maille fine. Réputée pour la qualité − et la parfaite exécution − de ses manteaux en laine et en cachemire, la maison en a présenté quelques-uns : ceinturés, à col châle ou à franges, ils accompagnent des robes de soie portées comme une seconde peau ou des jupes corolles associées à de simples brassières.

Max Mara s’est également associée à l’entreprise napolitaine de cravates E. Marinella. Fondée en 1914, cette institution italienne est aujourd’hui dirigée par la quatrième génération de la famille, et continue de développer chaque année des imprimés exclusifs sur des cravates en soie. Marque appréciée de Silvio Berlusconi, François Mitterrand, Jacques Chirac ou Emmanuel Macron, E. Marinella a retravaillé quatre motifs − issus de ses archives de 1951, l’année de création de Max Mara − que l’on retrouve dans la collection sur des pyjamas, des chemises, des shorts en soie, mais également dans la doublure de certains manteaux.

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Avec ce vestiaire aussi soigné que séduisant, Ian Griffiths réussit à faire basculer une féminité d’antan dans l’ère moderne. Seul bémol : la maigreur de certains mannequins. Il est dommage que les podiums ne convoquent pas plus souvent la volupté d’une Sophia Loren.

Lire aussi | Ian Griffiths, l’homme de l’ombre de Max Mara

Maud Gabrielson (Naples [Italie])

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