Un contrat d’assurance-vie est un produit d’épargne simple sur le papier. Vous placez votre argent auprès d’un assureur qui l’investit sur différents supports (fonds en euros sécurisés ou, plus risqués, des unités de compte placées dans des actions françaises ou étrangères, des obligations ou encore de l’immobilier). Vous récupérez votre capital ou une rente à la fin du contrat, ou en cours de vie.
L’assurance-vie offre plusieurs avantages fiscaux attractifs : les gains réalisés bénéficient d’une fiscalité avantageuse avec une exonération partielle après huit ans, notamment grâce à un abattement annuel sur les intérêts. Elle permet également une transmission facilitée grâce à un abattement important (jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire pour les primes versées avant 70 ans), et notamment une exonération totale des droits de succession pour le conjoint ou partenaire de pacs. Pour autant, le fonctionnement de cette enveloppe fiscale recèle des subtilités qui peuvent vite se transformer en irritants pour les épargnants.
D’abord, les supports investis comportent différents niveaux de risques et de frais, qu’il faut surveiller attentivement. Pour Corentin Hué, responsable de Finary One, « les frais d’entrée et de gestion sont souvent bien connus des épargnants, car ils sont affichés dans les communications des assureurs et les comparatifs ». D’autres sont mal compris, car ils sont plus opaques, comme les niveaux de rétrocession des sociétés de gestion aux assureurs qui les choisissent.
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