Mercredi 7 mai, le député (Parti socialiste, PS) de l’Essonne Jérôme Guedj s’envolera vers Israël. Le voyage est organisé par les Guerrières de la paix, un collectif de femmes israéliennes et palestiniennes fondé par Hanna Assouline, qui œuvre pour la paix au Proche-Orient. Au programme, des rencontres à Hébron et à Ramallah en Cisjordanie, un sommet à Jérusalem, et une manifestation, vendredi, au côté des Israéliens opposés au gouvernement de Benyamin Nétanyahou, alors que ce dernier est en passe de donner une nouvelle ampleur à la guerre en partant à la « conquête » de Gaza et des territoires palestiniens.
Pour l’élu de gauche, ce déplacement est une façon de rappeler son engagement à la fois « sioniste » et « propalestinien » et de relativiser ses mésaventures de ces derniers jours. Car à deux reprises, l’ancien disciple de Jean-Luc Mélenchon a été malmené dans des rassemblements de gauche. « Sale sioniste, dégage », lui ont hurlé des manifestants, dimanche 27 avril, place de la République à Paris, en plein hommage à Aboubakar Cissé, un jeune musulman poignardé dans une mosquée du Gard. Le 1er mai, Journée internationale des travailleurs, le parlementaire a été pris à partie par des black blocs ; pas d’insultes antisémites à proprement parler cette fois, mais la même « atmosphère ».
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