Le spécialiste de la vente à domicile Tupperware renaîtra-t-il de ses cendres ? Tel est le pari de Cédric Meston, cofondateur de la marque de produits alimentaires végétaux HappyVore, qu’il a quittée cette année pour se reconvertir dans la reprise d’entreprises en difficulté (Bluedigo, Jay & Joy, Les Nouveaux Affineurs, Sol Semilla).
Avec deux autres entrepreneurs, Augustin Rudigoz et Aymeric Porte, et l’équipe actuelle de direction, il a racheté, le 18 mars – les montants sont confidentiels –, Tupperware France, la branche française sous procédure de sauvegarde, à sa maison mère, une société belge en liquidation. Il a aussi renégocié avec le groupe américain une licence de distribution exclusive pour cinq pays en Europe (France, Allemagne, Belgique, Pologne, Italie). « On a fait les premières commandes de stock hier », explique le repreneur.
Faute d’avoir su prendre le virage du numérique, notamment au moment de la crise sanitaire, le fabricant américain des emblématiques boîtes de conservation en plastique, dont le modèle opérationnel repose sur les démonstrations à domicile, s’était retrouvé en faillite en septembre 2024, croulant sous une montagne de dettes. Repris en octobre par ses créanciers pour 23,5 millions de dollars (21,8 millions d’euros), le groupe s’est alors concentré sur ses huit principaux marchés – les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Brésil, la Chine, la Corée, l’Inde et la Malaisie.
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