L’armée israélienne a annoncé, vendredi 21 mars au soir, avoir frappé deux bases militaires dans le centre de la Syrie, dont une à Palmyre, après que l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) eut fait état de frappes aériennes sur l’aéroport militaire de cette ville.
Les forces de l’Etat hébreu « ont frappé il y a peu des capacités militaires stratégiques qui restaient sur les bases militaires syriennes de Tadmor [Palmyre] et T4 [base aérienne de Tiyas, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Palmyre] », fait savoir un communiqué militaire.
« Des avions de guerre israéliens ont lancé des frappes aériennes visant l’aéroport militaire de Palmyre, dans l’est de Homs », avait rapporté un peu plus tôt l’OSDH, ajoutant qu’au moins quatre frappes ont touché l’aéroport, qui abrite des forces affiliées aux autorités syriennes.
Des centaines de frappes depuis décembre 2024
Depuis la chute de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires de l’ancien pouvoir en Syrie, affirmant vouloir empêcher que son arsenal ne tombe entre les mains des nouvelles autorités, considérées comme des « djihadistes ».
L’armée israélienne s’est, en outre, déployée dans la zone démilitarisée sur le Golan syrien. L’Etat hébreu occupe depuis 1967 une partie de ce plateau qu’il a annexée en 1981.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait exigé, le 23 février, « la démilitarisation totale du sud de la Syrie » et prévenu que son pays ne tolérerait pas que les forces du nouveau pouvoir syrien se déploient au sud de Damas.