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Sous une pluie battante, la mobilisation en soutien au peuple palestinien a repris place de la Sorbonne, à Paris, mercredi en fin d’après-midi, une semaine après l’interpellation de 86 étudiants dans un amphithéâtre occupé de la prestigieuse université. Près de 200 étudiants se sont rassemblés autour du slogan « The Nakba never ended » (« la Nakba n’a jamais pris fin »), à l’appel de la coordination universitaire contre la colonisation en Palestine, un réseau qui se présente comme constitué de chercheurs, d’enseignants-chercheurs et d’étudiants engagés pour « mettre fin à la guerre génocidaire et à la colonisation en Palestine ». Lire aussi : Article réservé à nos…

Un nouveau compromis avec les indépendantistes, avec la promesse d’un futur référendum : alors que la Nouvelle-Calédonie se déchire entre loyalistes et séparatistes, Marine Le Pen fait prendre un virage sur l’aile à son parti, aux positions historiquement très tranchées. Discrète depuis cette éruption de violence, la cheffe de file du Rassemblement national (RN), jointe par Le Monde, fait désormais le vœu d’un « accord global, institutionnel et économique, avec une nouvelle consultation [sur l’indépendance] dans quarante ans ». Une révolution pour le mouvement d’extrême droite créé par Jean-Marie Le Pen, qui a toujours affiché son hostilité résolue aux indépendantistes. « Le Front national [FN] était…

Interdire aux élèves les signes religieux n’enfreint pas leurs droits, a tranché jeudi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), saisie par trois étudiantes belges musulmanes interdites de porter le voile dans leur établissement scolaire. Les trois jeunes femmes étaient scolarisées dans des établissements secondaires relevant de l’enseignement public organisé par la communauté flamande, qui a décidé en 2009 d’étendre à l’ensemble de son réseau l’interdiction du port de signes religieux visibles. Les parents des requérantes avaient demandé, sans succès, aux juridictions belges de déclarer cette interdiction illégale, estimant que la mesure était contraire à la liberté de religion. Une…

Le blocage des prisons se poursuit. Deux jours après la mort de deux agents pénitentiaires dans l’attaque d’un fourgon pénitentiaire de transfert dans l’Eure, le personnel pénitentiaire est « mitigé », jeudi 16 mai, face aux promesses du gouvernement pour améliorer leur sécurité, après la rencontre des représentants syndicaux mercredi à Paris avec le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti. A Caen, le centre pénitentiaire où travaillaient les victimes est bloqué depuis 6 h 30 par des palettes et une quarantaine d’agents. A l’autre bout de la ville, dans le nouveau centre de Caen-Ifs, près de soixante-dix agents faisaient brûler des pneus, visages fermés, marqués…

Après la mort de deux de leurs collègues, les agents pénitentiaires réclament des mesures efficaces pour améliorer leur sécurité.Quelles sont-elles et pourraient-elles s’appliquer rapidement ?Leur ras-le-bol s’est exprimé partout à travers tout le pays ce mercredi 15 mai. Les agents pénitentiaires sont en colère. Leur cheval de bataille : limiter les transports de détenus. Le problème, c’est que les visioconférences ne peuvent se faire actuellement qu’avec l’accord du détenu, ce qui arrive rarement.Leur autre demande, consiste à faire venir les magistrats en prison. Pour les représentants syndicaux, reçus pendant trois heures au ministère de la Justice, le garde des Sceaux…

La France a été condamnée, jeudi 16 mai, par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour l’assignation à résidence d’un militant écologiste lors de la COP21 à Paris, en 2015, sur le fondement de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13-Novembre. Dans un arrêt, la CEDH a ordonné à Paris de verser 11 500 euros à Joël Domenjoud à titre de dédommagement, mais a rejeté un recours similaire déposé par son frère Cédric, également militant écologiste. Les deux frères, nés respectivement en 1982 et 1985, avaient fait l’objet, du 26 novembre au 12 décembre 2015, d’une assignation sur leur commune respective de la région parisienne,…

QUINZAINE DES CINÉASTES Né en 1970 à Ajaccio, Thierry de Peretti, acteur et metteur en scène de théâtre de longue date, est entré plus récemment dans sa carrière de cinéaste. Distingué par le formidable Enquête sur un scandale d’Etat (2022), d’une intensité et d’une crédibilité plutôt rares dans la catégorie un peu laborieuse du thriller à la française, il s’était auparavant illustré par un doublé plus proche de ses origines insulaires, avec Les Apaches, en 2013, et Une vie violente, en 2017. Les deux films, situés pour le premier à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), pour le second à Bastia, sont tirés de faits divers, se définissent comme…

Daniel Kretinsky aime les centrales à charbon et le gaz, qui lui ont permis d’asseoir sa fortune. Il aime aussi le lignite et l’acier (ThyssenKrupp), les médias (Elle, TF1, TNT française…) et l’édition (Editis), sans oublier la grande distribution (Metro, Fnac Darty…). Le milliardaire tchèque jette souvent son dévolu sur des entreprises malades, sous-valorisées (Casino, Atos…) et, parfois, à contre-cycle. Non sans réussir de jolis coups, comme dans les énergies fossiles, redevenues stratégiques en raison de la guerre en Ukraine et des lenteurs de la transition écologique en Europe. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Comment Daniel Kretinsky s’est implanté…

Le tribunal administratif d’Amiens a annoncé avoir ordonné la suspension de l’arrêté pris par la mairie d’Amiens pour interdire la mendicité dans le centre-ville entre mai et août, jeudi 16 mai. Dans un communiqué, le tribunal a estimé que l’arrêté entraînait « une limitation substantielle et durable à la liberté d’utiliser et d’occuper l’espace public » et que son « exécution portait une atteinte grave et immédiate à la liberté d’aller et venir ». L’arrêté municipal visait à interdire la mendicité de mai à août, du mardi matin au samedi soir, lorsque les commerces sont ouverts, dans l’espace piétonnier du centre-ville. Le tribunal a aussi…

Au lendemain d’une nuit d’émeute et du vote du projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral pour les élections provinciales de fin 2024, les oppositions prenaient la mesure du désastre, mercredi 15 mai, chacune à leur manière. Au risque d’en faire un sujet de pure politique nationale, gauche et droite se scindent selon des blocs attendus. Du côté de la droite et de l’extrême droite, qui ont voté le projet de loi constitutionnelle, c’est la demande de rétablissement immédiat de l’ordre qui prévaut. La gauche réclame, quant à elle, le retrait ou la suspension du texte, l’abandon définitif d’un congrès…